Après notre nouvel an occidental en janvier , le nouvel an vietnamien en février (chuc mung nam moï !), Norouz le nouvel an Perse fêté en mars avec des amis Iraniens à Tioman , c' est donc la quatrième fois en 4 mois que nous souhaitons : bonne année !
La fête de Songkram : un festif déluge d' eau .
La police a la gachette facile , ce policier n' a pas hésité à mitrailler Eva ...
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Nous n' avons pas cette fois choisi de franchir des montagnes comme autant de défis , nous ne nous sommes pas confrontés à de grandioses paysages , nous n' avons pas choisi " l' épreuve " du désert , ni les espaces infinis où l' on se perd .
Nous avions besoin de nous retrouver dans la sérénité . Nous l' avons voulu doux et apaisant ce voyage , et il le fût .
Sous le signe de l' eau , presqu' à notre insu , du Mékong à la mer de Chine , de Loï Krathong la fête de la déesse eau en Thaïlande à Songkran , le nouvel an Thaï , en ce moment , sous un délire d' eau .
Ce fût un beau voyage au fil de l' eau , en compagnie des Dieux , avec des moments où l' on se laisse transporter : lors d' une cérémonie bouddhiste au That Phanom en Thaïlande , face à la mosquée de cristal , lors de l' appel à la prière , à Kuala Terranganu en Malaisie , où bien à l' occasion d' une puja envoûtante dans un temple hindou de Singapour .
Les vents bienveillants et coopératifs , le relief très doux nous ont donné l' illusion d' être forts sur nos vélos de plomb .
Et , tout au long de ces routes , cette tranquillité d' esprit , cette sérénité que procure un voyage en Asie du sud-est . Chez tous ces peuples que nous venons de côtoyer nous avons trouvé la même bienveillance à notre égard , vécue au quotidien à travers ces sourires , ces regards chaleureux , ces gestes de sympathie et d' encouragement . Nous ne nous sentons jamais isolés ou ignorés dans cette partie du monde , même si nous n' avons pas choisi cette fois de provoquer les rencontres .
Nous aimons cette Asie pour tout ce qu' elle nous offre de dépaysement , de chaleur , de confort et de tolérance . Mais surtout , peut être , pour son impressionnante vitalité , son incroyable capacité à se relever après des catastrophes , son appétence à avancer , de façon frénétique comme au Vietnam, ou plus chaotique comme au Cambodge , à l' image de ces cyclistes unijambistes mutilés par des mines que nous avons croisé sur les pistes .
A vélo , comme dans la vie , il faut , pour garder l' équilibre , continuer d' avancer .
Bangkok , Thaïlande , le 14 avril 2011
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